Le chasseur de nuages
Toi, qui contiens l' immense camaïeu des nuances du ciel dans tes yeux,
Qui t'efforce de chasser d'un seul geste, les sombres volutes des cieux,
Je veux t'encourager avec ce que je ressens, et n'ai jamais osé te confier.
Depuis des années, je vois la souffrance ravager ta vie, ton cœur,
Je te vois en train de lutter, contre les dépressions, le désespoir,
Je sens que tu ne supporte plus, de voir ton reflet dans le miroir...
Quand les nuées floues se mélangent sans fin, tu crie à Dieu, tu es si peiné,
Je te vois observer le monde, de la plus haute arrête du pic de Nore enneigé,
Ton visage se revêt de détermination, alors que tu contemple les Pyrénées.
Et je perçois dans ton lointain regard gris perlé, la tristesse et la force,
Et tu sais, je ne supporte plus, de voir la lueur de tes yeux s’éteindre,
Je sais, tu aimerais repeindre le ciel, avec des couleurs moins moroses,
Dans le timbre vibrant de ta voie, j’entends l'angoisse t'étreindre...
Oh, toi qui cherche à toucher la voûte céleste de tes propres mains,
Toi qui m' a appris et enseigné la valeur, l'honneur et l'authenticité,
Je ne t'ai pas toujours écouté, hélas, mais ne doute pas de notre lien.
Pour moi, tu es l'homme qui à le plus de valeur, sur la surface de la terre,
Pour toi, qui à toujours été un pilier pour moi, qui m'a enseigné, aidée,
Toi qui à posé les premières fondations de Christ en moi, toi, mon père.
Toi qui m'a aidé à tenir ferme sous les éclairs, la pluie torrentielle,
Je n'ai jamais douté de toi, j'ai pris peur en sentant éclore ta colère,
Quand les sentiments d'incertitude, les pensées noires s’entremêlent,
Je t'en prie, souviens toi de ce verset que tu me lisais, dans 1 Pierre.
Malgré cette maladie qui ravage tes os, et qui altère tes articulations
Toi, tu n'as jamais voulus baisser tes bras, non, jamais tu n'a voulus !
Je sais que ta foi est vivante, encrée, et que tu porte tes regards sur Sion.
Malgré la solitude, le désert, au fond de toi, tu n'a jamais cessé d'y croire,
Alors ne te laisse pas écraser par l'accablement, j'entends tes sanglots,
Ne te laisse pas dominer par le découragement, tu as tellement d'espoir !
Je sais que tu te relèveras, tu l'as toujours fait, car tu es remplis de force, de foi,
N'oublie pas, tu es un enfant de Dieu choisi et établit par Christ, qui porte du fruit,
Jamais je n'arrêterais de t'admirer, de te soutenir parce que, père je crois en toi.
Je t'aime Papa.
Le verset : « Le Dieu de toute grâce, qui vous à appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » 1 Pierre 5v10
Le contemplateur
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