Le-bizarre-qui-danse

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Le printemps dans le Tarn

 

 

Oui je l'avoue, je suis rentrée en douce dans le Tarn...

 

Pour quelques jours, loin de la pollution, du bruit, de l'odeur nauséabonde du métro, et de cette agitation continuelle à Paris qui me dépasse...

Je suis allée planer un moment dans la verdure avec le Créateur, au sein de ma famille, de la nature, et de rares amis proches... Si vous vous voulez embarquer avec moi, le décollage est imminent...

 

Je me souviens...

 

Des filets d'eau de pluie se frayant un chemin nouveau, entre les bancs de mousse odorante.

Des aiguilles de pin sèches, les pignes, et les jonquilles qui jalonnent les versants usés de la Montagne Noire.

De toute ces petites gouttes de l'abondante rosée, qui font briller le monde de mille feux à l'aube pâle et dorée.

De ces ruisselets qui en se rassemblant, finissaient souvent en torrents impétueux, dans une symphonie gutturale...

 

J'ai entendu...

 

Un chant, celui de l'eau, qui selon la pente était modulable, étrange...

Parfois, comme un glissement à peine perceptible, un ruisselet poursuit sa course sur son lit de sable, et d'herbes entremêlées...

Tantôt joyeux clapotis chantant entre les galets, qui finit en chute grondante, sonore et qui se jette à l'assaut des blocs de granites en contrebas.

L'eau qui creuse les gorges étroites et profondes en bouillonnant contre les aspérités encore indomptés...

Le douce mélodie des grillons dans les clairières éclatantes de verdure, à la tombée de la nuit.

 

J'ai observé...

 

Les jeux singuliers d'ombres et de lumières dans la mystérieuse forêt de pins et de hêtres...

Les prairies qui explosent de milles et une couleurs, balayées par le vent d'Autant...

Qui à l'occasion peut se faire aussi doux qu'une caresse  et a contrario, aussi violent qu'un torrent en furie.

Ici, on à le temps... Même le soleil semble se reposer sur les douces collines de Lautrec...

Les nuages en perpétuel voyage offrent des contrastes saisissant, les verts deviennent légions, les nuances se font plus nombreuses et toi, tu rêve...

 

J'étais avec...

 

Dieu ! (Tu l'attendais au tournant celle là, hein !)

Des personnes paisibles, simples, qui savent ou se trouve la vraie beauté...

Tu parle juste à cœur ouvert à tes proches, sous leur regard bienveillant...

Ma famille, deux amis que j'aime de tout mon cœur.

 

Et quand le soir tombait, tout se mélangeait...

 

Un concert de bruit étranges accompagnait le soleil rougeoyant qui décroissait à l’horizon.

Mélange des sons : Le lourd bourdonnement de quelques abeilles pour les basses, les grenouilles qui s'essayent à l'art lyrique, chant d'une multitude d'oiseaux pour les flûtes et les violons...

Tout cela sur le fond d'une brise, qui fait murmurer le doux et tendre feuillage à peine naissant, et d'un ruisselet discret en guise de choriste...

 

Le concert de la création... orchestré par le Créateur...

 

La lumière se fait plus douce, dorée, fragile, filtrée par les feuilles naissantes si tendres des hêtres...

Un silence s'installe tandis que le peintre du ciel embrase les cieux de couleurs vives...

Le monde retient sa respiration devant l’œuvre de celui qui à façonné l'univers...

Et je ne suis que la petite spectatrice dans un endroit insignifiant, d'un monde embellit par l’Éternel.

Alors je ferme les yeux et voilà que dans un coucou ronronnant, traversant un océan de nuages immaculés, je me retrouve dans la plus belle ville du monde...

Et maintenant que je suis là, chaque instants : sons, couleurs, murmures... résonnent dans mon cœur et ma tête...

 

Le Tarn...

 

Je te raconte cela pour...

 

Monter une nouvelle secte qui s'appelle "les hippies planants du Tarn" ! Meuuuuh nooooon (Qui c'est qui écrit ça alala, c'est le bazar hein ici !)

 

Bon, sérieusement j'écris pour...

 

Te partager celui qui rends les choses insignifiantes de ma vie spéciales : Jésus-Christ.

Et ce que je relate est tellement simple, mais celui qui m'a redonné vie le rend exceptionnel, original...

La venue de Jésus, la création du monde c'est : La plus belle histoire d'amour jamais racontée...

 

Je plane parfois en haute altitude, comme tu as l'occasion de le remarquer.

Plus déjanté on à parfois du mal à concevoir, mais dans tout cela, je sais que j'ai un Dieu qui m'aime.

Une façon pour moi de te parler de quelqu'un qui prend soin de moi, jours après jours, CONSTAMMENT !

 

Et au fait...

 

Je ne suis pas toujours sur le haut des montagnes à admirer le soleil ou la beauté de la création dans ma vie.

Souvent je me trouve, dans des vallées ténébreuses et encaissées ou le soleil se fait rare, ou rien de bon ne pousse !

Et même dans des gouffres si profonds et si sombres, que la lueur de mes yeux s'éteint, que mes larmes et mes cris se déversent... ces moments là...

Depuis que j'ai remis ma vie à Jésus-Christ en l'acceptant dans mon cœur, comme Seigneur et Sauveur, et bien je continue à vivre des moments terribles, voire même d'une intensité dans la douleur encore jamais atteinte auparavant.

 

MAIS je ne les vit plus toute seule, isolée ! Et c'est ce qui fait toute la différence.

 

La valeur de ma vie dépend de ma relation personnelle avec Jésus. (Et de la qualité de cette relation).

Mon but est de d'être la femme que Dieu veut que je soie. (Évidement, c'est tout un cheminement et je commence à peine à laisser Dieu poser les fondements de son œuvre dans ma vie).

D’où toutes mes imperfections, mes colères, mes peurs... la liste peut être sacrément longue, pas vrai ?

Quand ta valeur n'est plus fondée, sur ce que la société pense de toi, sur les autres ou même sur tes actes (échecs...), mais que ta valeur est fondée sur le fait établit que tu est Enfant de Dieu. Et bien... je vais m’arrêter la … car après c'est à toi d'écrire la suite.

 

Tout dépends de ce que tu choisis, accepter ou rejeter Christ.

 

Petit remerciement...

 

Quelques pauvres mots qui essaient de formuler une petite prière qui remercie l'Artiste de ma vie, l’Éternel.

 

Éternel, Je me sens si fragile entre tes mains,

Tellement reconnaissante pour tout ces beaux moments que tu m'a permis de passer.

Pour ces paysages qui m'ont redonnés vie,

Pour ces couleurs qui ont ranimé mon espoir.

Merci pour avoir tout conduit.

Et pardonne moi lorsque je suis incapable de voir tes bienfaits dans l'instant présent.

Mais quand tu me fait réfléchir, alors oui, je te vois à l’œuvre dans ma vie.

Vois tu, je me sens si insignifiante au milieu de toute ta création...

Comme une fleur sauvage perdue dans la diversité des essences dans la montagne...

Je suis si vulnérable entre tes mains.

Et pourtant, tu es en train d'agir dans les cœurs, dans ce que je ne peux voir mais que toi, tu connais parfaitement.

Merci de bénir ceux qui me lisent.

 

Mes mots ne suffisent pas, mais je t'aime Éternel !

 

Amen.

 

P.S : Mémo technique de ce ce que tu dois retenir si tu à lu tout l'article (ça existe encore les warriors-ultra-courageux-qui-lisent-des-trucs-bizarres ?!) : Jésus t'aime !

 

N.B : Je met une majuscule à Enfant de Dieu car c'est le titre qui nous reviens quand nous l'acceptons.



25/04/2014
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